Très concentré depuis la reprise sur la préparation de ses troupes et les objectifs à atteindre au plus vite dans la seconde partie de saison, le coach Sébastien Quintallet se veut optimiste et déterminé pour la suite. Il analyse les manques passés et les nécessités à venir.
Sébastien, quel regard portez vous sur la première partie de saison ?
On a terminé la phase aller en étant en dessous de ce que l’on était capables de produire. On a eu cette bonne première phase, puis l’enchaînement des quatre très gros du haut de tableau à la suite, avec la trêve au milieu où ça a été difficile. Et la fin, comme si on l’attendait un peu trop, avec ces trois matchs à notre portée. On espérait sur ces trois derniers matchs terminer en bonne posture avec des victoires. Mais on n’a pas su concrétiser sur le terrain. Et ce pour plusieurs raisons : un peu un manque de réussite, un manque de confiance, un manque d’engagement. Surtout sur les deux derniers, Chartres et Créteil, où on n’a pas été assez présents dans le combat.
Il y a eu un excès de confiance après ce bon premier quart ?
Ce bon début nous a peut-être un peu piégés. On s’est peut-être dit qu’on avait fait le plus dur alors que ça n’était pas le cas. On avait fait quelque chose de bien… mais pas le plus dur ! Le plus dur, c’est de répéter à chaque fois.
Néanmoins vous restez optimiste pour la suite…
L’équipe est réceptive et je garde confiance car on est capable. Mais on ne doit pas passer l’année à se dire qu’on est capable. On doit le faire. Et c’est ce à quoi on va s’atteler. On va avoir une deuxième partie de saison primordiale. On est en danger au classement. Il va falloir développer, pendant ce mois de préparation avant la reprise, beaucoup de combativité, beaucoup de cohésion. Être capables de se faire mal encore plus, tous ensemble, pour aller chercher des résultats car ça va passer vite. Il faut retrouver l’état d’esprit que l’on a eu sur cette bonne période de la première partie de phase aller et pendant la préparation estivale.
Cela passe par quoi ?
Il faut s’accrocher à la solidarité et au combat. Pour gagner des matchs, il va falloir être tous ensemble, dans un état d’esprit de guerriers parce qu’on n’a pas le choix. Sur les derniers matchs, on avait envie, mais on a mal fait. On va travailler, pendant ces 4 semaines, pour être prêts à livrer de gros combats.